Art et science au service de la beauté


Activité / mardi, août 7th, 2018

Tout à commencé un beau matin où après un bon petit déjeuner sans anicroche particulière, où je me suis même surprise à penser que ce pourrait être le début d’une très bonne journée, où ma tartine ne s’est pas égarée sur le carrelage, où le café ne s’était pas jeté contre mon pyjama, où mon chat n’avait pas eu la bonne idée de se réveiller 1 heure avant moi, où mon chéri avait eu la bonne inspiration de ne pas ronfler la moitié de la nuit, avec tout cet enchaînement de circonstances parfaitement ordinaire mais tellement inhabituel dans son cheminement en faveur d’une belle journée, que j’entamais ma marche vers le miroir de la salle de bain en toute confiance, sûre du rayonnement qui devait absolument émaner de moi même avec toute cette confiance et ce repos parfait accumulés, mon reflet ne pouvait qu’en être affecté.

Et là quelque chose me chagrine, mon visage n’est pas en accord avec mon état d’esprit. Chéri qui passe même par là au même moment me jette un oeil et me dis d’un air compatissant « tiens tu as encore eu du mal à t’endormir ». Et plutôt que de fondre devant cette sollicitude sincère et amoureuse de mon tendre bien aimé, je me suis révolté en moi même devant cette injustice qui me donnait l’ait bien plus fatiguée à l’extérieur que je ne l’étais à l’intérieur. Je me suis juste permise de lâcher un bougonnement de camionneur en réponse à l’affront reçu et ni une ni deux, mon esprit à vite occulté ce désagrément matinal pour passer aux choses sérieuses à savoir la douche et le maquillage.

La journée continue mon énergie est parfaite, j’enchaîne coups de fils, et annotations incendiaires dans des dossiers mal menés, je sens que la petite flamme est bien là en moi. Je file rendre un dossier important au chef de service avec qui j’ai quasiment passé ma carrière entière du haut de ma quarantaine passée officieusement, plutôt cinquantenaire légèrement dépassée officiellement, avec qui une certaine proximité s’est créé au point qu’on puisse l’un l’autre se lancer gentiment des piques sur sa calvitie naissante, sur son léger embonpoint, ou sur mon caractère parfois électrique. Et d’un coup d’un seul, la pique du jour me fonce dessus comme un javelot lancé en pleine face « tiens t’as besoin de vacances toi ». Je reste interdite, j’hésite à enchaîner sur un « t’as vu ta chemise c’est elle qui me déprime », mais rien n’est sorti, j’ai fait demi tour piteusement.

Miroir mon beau miroir de poche, est-ce mon mascara qui file sous mes yeux? Non ce sont juste des cernes qui me donnent un air de zombie malgré les fortunes dépensées en cosmétiques en tout genre pour aller traiter tout ça.

Ni une ni deux, je prend mon clavier et commence à parler avec mon ami Google qui sait tout sur tout, il doit avoir la solution mais il faut savoir lui parler… « Comment avoir l’air moins fatiguée », « comment faire disparaitre ces maudites cernes », « comment effacer les cernes », « comment remplir les cernes ». Mon ami virtuel me répond que je devrais envisager les injections d’acide hyaluronique. J’ai beau lui préciser que je me trouve encore jeune « Je suis trop jeune Google », mais la conversation tombe brusquement quand il me répond « Comment faire l’amour mais a 12 ans [Résolu] – Santé-Médecine » 🙁

Et voilà comment la petite graine s’est plantée dans mon cerveau, comment je me suis retrouvée à me renseigner un peu plus sur la médecine esthétique et sur les façons de traiter ces cernes qui me donnent cet air fatigué quand je ne le suis pas, et qui me donnent aussi un air fatigué quand je suis fatiguée. Influençable? Peut être, mais surtout réellement gênée par ce détail anodin qui ne renvoie pas l’image dynamique que j’ai de moi-même. Difficile de faire son choix aujourd’hui, de nombreux médecins proposent des injections à des tarifs variables, l’argent n’est pas forcément la priorité pour moi, je place la sécurité et le résultat un peu au dessus quitte à sauter à l’élastique autant choisir le meilleur élastique non?

Discrètement j’essaye les approches du style « ah tiens j’ai lu un article sur les injections t’en pense quoi? » entre collègues, entre amis, entre connaissance, en famille. Personne n’a le même avis, du très tranché « Jamais de la vie! », au très tenté « Ah oui j’adorerais mais… »? Je n’ai trouvé personne dans mon entourage qui n’ai déjà eu une expérience, en tout cas officiellement. Car officieusement je me suis toujours demandée si les lèvres d’untel n’étaient pas un peu en plastique, où si les pommettes d’untel autre n’étaient pas un peu trop gonflées… Mais je n’ai pas les moyens de faire parler les gens sous la contrainte alors j’ai un peu laissé tomber l’espoir de me faire recommander une personne de bien.

De moi même j’ai pris un premier rendez-vous, un chirurgien esthétique, je m’étais dis qu’il devrait savoir comment apporter une solution à ce problème. Dans un cadre vraiment très médical, je suis reçu par ledit chirurgien qui m’explique qu’il ne faut surtout pas aller injecter dans les cernes, trop dangereux, l’oeil est juste en dessous, ça va faire des boules et ça va être horrible. Je suis refroidie comme l’Antarctique, je suis venue pour trouver une solution et je me retrouve sans option. Il me propose alors de travailler sur mes pommettes pour étirer la zone latérale du visage et tirer sur les cernes pour les déplisser. Je repense au pommettes un peu trop gonflées de l’untel de tout à l’heure et me dit qu’il est urgent de ne rien faire à ce stade. Je prend congé pour réfléchir et me dit en passant le seuil de la porte de ce monsieur, très gentil au passage, que sa solution n’était pas la mienne.

J’erre comme une âme en peine quelques temps persuadées que la réponse à mon problème de cernes viendrait à moi dans une autre vie. Quand un jour un peu par hasard je fais remarquer à ma collègue que ses joues sont un peu rouges, deux petits traits assez discrets mais quand même visibles. Un peu gênée elle esquive et consciente d’avoir mis le doigt sur quelque chose qui pouvait être gênant pour elle je n’ai pas insisté plus. Et puis quelques jours plus tard, on se revoit à la machine à café, elle me prend à part et comme dans un film d’espionnage, elle m’entraîne dans un coin à l’écart, en chuchotant elle me dit « tiens si tu dis que ça vient de moi je nierais tout » et me donne une carte de visite. Bleu profond, touché satiné, du haut de gamme sans aucun doute, je glisse ladite carte dans ma poche sans la détailler pour rester discrète et nous partons toutes deux dans une direction différente.

A mon bureau fébrile, je regarde tout autour de moi pour être sûre de ne pas avoir été suivie puis je sors discrètement la carte de ma poche : antiage-nord.fr – Médecine esthétique. L’adresse est à Villeneuve d’Ascq, à quelques minutes du boulot, j’ouvre une fenêtre de mon navigateur et prend un rendez-vous en ligne en trois clics de souris. La date est prise pour le surlendemain, je suis impatiente de savoir ce que ce médecin va pouvoir me dire de mes cernes. De retour chez moi j’en profite pour faire connaissance de manière un peu plus approfondie avec ce médecin, je trouve toute une page consacrée aux injections dans les cernes, plutôt rassurée je pars en confiance et arrive au cabinet du médecin malgré tout un peu anxieuse. La solution est-elle au bout de ce couloir? L’entretien se passe bien, le contact est bien pris, contrairement au chirurgien rencontré plus haut le discours qu’il tient est plus sensé dans son approche du traitement des cernes, une zone dangereuse oui, à risque oui, mais maîtriser les éléments techniques qui permettent d’injecter en toute sérénité dans cette zone c’est une question d’habitude et de remise en question permanent.

Il m’explique de manière très ouverte et je trouve assez honnête les risques à craindre sur le plan esthétique, comment il compte réduire ses risques au maximum, comment il compte traiter des conséquences si elles arrivaient, je suis de celles qui pensent qu’aborder les points qui peuvent fâcher et de savoir à l’avance comment les choses se dérouleront dans le pire des cas, est un élément important quand on engage sa confiance dans une démarche telle que la mienne. Il me dit ce qu’il faut attendre comme résultat et comment il compte y parvenir, me prévient de certains détails qui ne pourront pas être corrigés. J’ai trouvé cette transparence vraiment importante. Au final le premier rendez§vous aura été bien plus long et enrichissant qu’un rendez-vous Tinder… Quant aux résultats et bien je dois dire que j’ai été bluffée par la rapidité de la correction de ces cernes qui m’embêtaient depuis des années, et que le jour où le traitement ne fera plus effet, je saurais vers qui me tourner pour traiter à nouveau ce problème !


Docteur Sar Borath
1, rue Jacques Prévert – Villeneuve d’Ascq
03 66 72 60 81

10 / 10

La suite m’appartient mais je tenais à vous faire partager la démarche et à vous recommander ce médecin esthétique dont le cabinet se situe à Villeneuve d’Ascq, je le recommande pour sa grande gentillesse et son professionnalisme.